17 grafs de KILAT géolocalisés :

Date  Mis à jour le 3 Février 2021

Artiste : KILAT

 

La préhistoire

1982 - Kilat “monte à Paris” pour travailler dans la Pub. Il passe son temps libre dans les galeries et découvre l’art contemporain. Dans la rue et dans le métro, les premiers artistes de rue commencent à faire parler d’eux. Kilat s’essaie à la bombe aérosol.

1984 - Tags et pochoirs décorent déjà les murs de pierres noires de pollution de Bordeaux mais Kilat se fait vite remarquer car il est le premier à « graffiter de l’art » et ses petits personnages énervés font régulièrement la une des médias régionaux.

1985 - Kilat co-fonde le légendaire groupe INFLAMABLES qui résistera jusqu’en 2005. En deux décennies le groupe se forge une réputation sulfureuse d’abord à Bordeaux en graffittant des rues entières, des discothèques ou s’attaquant à la façade du CAPC Musée d’art Contemporain, mais surtout en France et à ailleurs en menant des actions «artivistes» dans des Institutions Culturelles internationales (Biennale de Venise, FIAC de Paris, Palais de Tokyo, Biennale de Lyon…) proclamant en écho au “Ceci est de l’Art” de Marcel Duchamp : « Détruire de l’art, c’est de l’art »

Entre leurs multiples actes de provocation filmés ou non, les 3 membres du groupe appliquent cette règle à leurs propres productions. Ils peignent ensemble sur un support commun, « se repassant » sans cesse et sans respecter le travail du précédent. Les peintures sont souvent lacérées et recollées « en vrac » sur un nouveau support. Les œuvres ainsi réalisées sont de vraies créations dont le résultat échappe à leurs créateurs.

2005 - le groupe INFLAMABLES qui ne compte plus que 2 membres, se sépare. Kilat reprend, pour voir, la peinture et les petits personnages de ses débuts.

 

Le présent

Kilat peint sur bâche PVC des œuvres engagées sur des thèmes universels, dénonçant les maux de l’humanité. Il participe « sagement » à des expositions et des salons, comme n’importe quel artiste contemporain. Qu’il le veuille ou non, son style est toujours marqué par l’esprit graff malgré des années de peinture en atelier. Si bien que la nouvelle génération le sollicite et l’incite à recommencer à peindre sur les murs… …il ne met pas longtemps à comprendre que les règles ont changé et que le graff ou le street art, bien qu’à la mode et très populaire, sont un piège.

Pour lui, l’art n’est pas sur les murs des mégapôles, il est ailleurs… L’art ne peut être populaire car il doit s’aventurer sur des domaines inexplorés… il doit se remettre en question et questionner ses contemporains.

Kilat ne fait pas de concession à l’esthétique et ne cherche pas à plaire.

“Si tu n’as rien à dire, ne peint pas” - Kilat

KILAT sur la toile :  
facebook @kilatCanvasEdge
  instagram @kilat_graff
  site web https://www.kilat.eu/

Articles à lire : Présentation de Kilat sur ArtMajeur


Galerie de 17 photos des grafs de KILAT :